jeudi 9 janvier 2014

Un smartphone LiFi au CES



Nous avons déjà parlé du LiFi, cette technologie qui utilise le scintillement (invisible) des ampoules à LED pour transmettre des données sans fil. Et au CES de Las Vegas, la société française SunPartner montre le Wisyps Connect, un revêtement compatible LiFi. L'idée est simple : le revêtement est capable de capter la lumière pour transmettre les données au smartphone, mais aussi — la spécialité de SunPartner — recharger l'appareil. En effet, il est basé sur la technologie Wysips Crystal, qui est un revêtement photovoltaïque capable de transformer la lumière en énergie utilisable par le téléphone.

La société aurait signé avec trois constructeurs pour proposer des smartphones compatibles en 2014, dont le fabricant chinois TCL, qui propose des smartphones sous la marque Alcatel One Touch. L'intégration du LiFi est intéressante, mais la technologie est complémentaire avec les technologies plus classiques, comme le Wi-Fi ou la 4G. Au niveau débit, on atteint actuellement environ 150 mégabits/s, des débits du même ordre que la 4G ou le Wi-Fi, justement.

Notons que le LiFi a beaucoup d'intérêt dans certains marchés de niche, comme les hôpitaux — elle évite d'utiliser des ondes radio qui perturbent les appareils — ou, autre exemple, dans les musées. En effet, diffuser des informations sur les oeuvres en LiFi permet de rendre les terminaux interactifs facilement sans déployer des technologies coûteuses comme le Bluetooth.

Source : http://www.tomshardware.fr/articles/smartphone-lifi,1-46642.html

L'USB 3.1 et le connecteur réversible au CES

Au CES, l'USB 3.1 et sa bande passante de 10 gigabits/s — le double des 5 gigabits/s de l'USB 3.0 — se montre enfin. Et — bonne nouvelle — on devrait même plus doubler les performances. En effet, l'USB 3.0 a une bande passante de 5 gigabits/s, mais les données sont encodées en 10b8b : il y a 10 bits utilisés pour 8 bits utiles, ce qui donne une bande passante théorique pratique de 500 Mo/s. En USB 3.1, on passe à un encodage en 132b128b, soit 132 bits utilisés pour 128 bits utiles, et donc une bande passante de 1 212 Mo/s environ dans le meilleur des cas.


Les premiers tests, effectués avec des implémentations FPGA, donnent des résultats encourageants : environ 908 Mo/s. En USB 3.0, avec des composants adaptés, on dépasse difficilement 440 Mo/s, et l'USB 3.1 est donc plus de deux fois plus rapide.

 

Le connecteur réversible


En plus de l'USB 3.1, certains ont pu parler du futur connecteur de type C. Ce connecteur est toujours en développement, donc aucune image n'est disponible, mais on sait plusieurs choses. Premièrement, le connecteur pourra être utilisé dans les deux sens de circulation des données : on pourra donc relier un smartphone à un disque dur (par exemple) avec un câble C vers C. Des câbles A (le connecter PC classique) vers C seront aussi proposés pour la compatibilité.

Deuxièmement, le connecteur sera compact, de la taille d'un connecteur micro USB 2.0. C'est un avantage certain dans le monde des smartphones, ou le connecteur micro USB 3.0, large et en deux parties, a du mal à s'imposer.

Enfin, le connecteur sera compatible avec la norme USB 3.1 et avec le standard « Power Delivery », qui permet par exemple d'alimenter un ordinateur portable avec un câble USB.

Enfin, rappelons-le, ce connecteur sera — comme le Lightning d'Apple — réversible : les trois sens de l'USB (le mauvais, encore le mauvais puis le bon) seront donc de l'histoire ancienne.

En attendant que le connecteur se montre, une dernière chose : les promoteurs de ce nouveau câble espèrent qu'il sera utilisé pendant au moins une dizaine d'années.

Source : http://www.tomshardware.fr/articles/usb3-ces,1-46617.html