La technologie s’invitant au plus profond de nos vies, rares sont les
faits divers d’aujourd’hui à ne pas être couverts par moult vidéos et
autres contenus numériques, y compris les plus graves. L’affaire
Steubenville, un viol collectif sur fond de fête alcoolisée, relance un
vieux débat technologique aux Etats-Unis.
Après le viol collectif d’une jeune fille par des membres de l’équipe de football
locale, de nombreuses photos et vidéos se moquant de la jeune fille
apparurent sur les réseaux sociaux. En colère face à l’inaction des
forces de l’ordre, un jeune homme de 26 ans, Deric Lostutter, est
parvenu à poster sur le site de l’équipe une vidéo dévoilant aux yeux du
monde les coupables.Si Deric Lostutter affirme ne pas avoir piraté ladite page web mais être uniquement l’homme masqué dans la vidéo, il a tout de même dû faire face à un assaut brutal à son domicile. Et « s’il est convaincu de piratage informatique, Lostutter pourrait encourir jusqu’à 10 ans de prison – bien plus que les une ou deux années requises contre les violeurs. »
Une telle situation relance le débat (suite à l’affaire Aaron Swartz) et l’urgence de revoir en profondeur le Computer Fraud and Abuse Act (CFA, Loi contre l’abus et la fraude informatique) de 1986 qui punit avec force tout coupable d’abus ou fraude informatique.
Source : http://www.gizmodo.fr/2013/06/11/pirate-peine-plus-lourde-violeurs-permis-interpeler.html
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